Depuis le début de cette année, le congé de paternité est passé à 15 jours ouvrables. Ce n’est pas encore énorme mais on avance.
Il est même prévu qu’il passe à 20 jours en 2023. Quand on compare aux autres pays européens, c’est certain que l’on a encore du boulot mais, soyons positifs 😉
Quelle belle avancée déjà de reconnaitre que le co-parent (important de penser aussi aux couples du même sexe) a le droit d’être présent auprès des siens les premières semaines après l’accouchement.
Trouver sa place pendant la grossesse
Durant la grossesse, ce n’est pas toujours évident pour le co-parent de trouver sa place. Que dire du jour de l’accouchement!
Beaucoup d’accompagnants sont complètement perdus et ne savent pas quoi faire pour aider leur moitié qui est en train de mettre au monde leur bébé.
Il y a pourtant des choses à faire, j’y reviendrai dans un prochain article 😉
Revenons à nos moutons. Une fois que bébé est enfin là, c’est pour le co-parent la concrétisation de ce projet.
ENFIN il est là et il peut le prendre dans ses bras, le câliner et s’en occuper 😊
Le retour à la maison
Les premiers temps à la maison sont une période de transition pour tout le monde. S’il y a un/des aîné(s), c’est encore une autre affaire.
Comme expliqué dans mon dernier article ,l’important pour le co-parent est de tisser les liens avec cette nouvelle famille.
Si c’est le premier enfant, on se découvre également en tant que parent au même titre que sa moitié.
Soyons honnêtes, ce n’est pas toujours simple et nous ne sommes pas toujours d’accord sur tout.
Ajouter à cela un peu de fatigue et vous comprendrez bien que, oui, c’est normal de se prendre la tête.
La fatigue parlons-en tiens ! L’accouchement a été un effort physique incroyable pour la maman.
Le co-parent a lui aussi été privé de sommeil et le sera également pendant les premiers temps, presqu’au même titre que maman.
Ce n’est pas grave, cela dure un temps (pour certains plus, ça dépend de chaque bébé 😅 ) et on s’y fait.
Tout ça pour dire qu’il est essentiel que le co-parent soit présent le plus possible pour ces moments en famille et que la transition se fasse de la façon la plus douce possible.
Dans l’actualité
J’ai entendu à la radio la semaine passée que certains secteurs n’étaient pas prêts point de vue organisation pour accorder ces jours supplémentaires.
Du coup, les heureux co-parents de début d’année se retrouvent dans l’incapacité de prendre ces fameux 15 jours.
Je suis juste horrifiée d’entendre ça ! Cette loi est connue depuis des mois et remplacer un professeur (oui il s’agit du secteur de l’enseignement Wallonie-Bruxelles) n’est pas si compliqué surtout pour un délai au-delà de 5 jours d’absence.
Alors évidemment l’excuse du contexte sanitaire est toute trouvée encore ici.
Je suis consciente de la difficulté de la gestion des écoles en ce moment et je remercie d’ailleurs toutes les personnes qui travaillent d’arrache-pied pour que nos enfants puissent poursuivre leur scolarité « malgré tout ».
Néanmoins, je suis triste pour ces parents pour qui l’arrivée d’un enfant est un moment unique.
Il n’est donc pas possible de pouvoir décaler ou reporter ces moments en famille et de soutien à la maman, qui a clairement besoin de sa moitié dans les premières semaines.
Donc s’il vous plait, pensez à ces familles qui se découvrent et partagent des moments merveilleux et intenses.
Ces moments, ils ont lieu maintenant et pas dans un ou deux mois. Laissez-les en profiter et donnez-lui son congé de paternité !
Qu’en-pensez-vous les mamans? Comment ça s’est passé chez vous? Dites-moi en commentaire.
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